Avis sur le jeu Borderlands

jeu Borderlands
Les premières sensations sont vraiment bonnes . Le moteur 3D, le Unreal Engine 3 d’Epic, réagit bien . Votre personnage peut courir, sauter, s’accroupir selon la même interface que Call of . Ca met de suite à l’aise . L’ambiance graphique est très bien rendue, les environnements en cell-shading sont chatoyants et on tombe aisément sous le charme de cette ambiance western moderne, même si, comme moi, vous n’aimez pas habituellement les graphismes en Cell-shading . On retrouve cette atmosphère de monde dévasté, où la survie est la seule motivation, où les pillards sont légion, et l’on pense directement à Shadow Complex de Bethesda Software, l’ambiance graphique limite dépressive en moins .
En ces temps troublés, vos meilleurs arguments de diplomatie seront vos armes, et les armes vous n’en manquerez pas ! Pistolets, révolvers, mitraillettes, fusils-mitrailleurs, snipers, lances-grenades et armes éridiennes (armes aliens !) : des milliers d’armes annoncées, rien que ça ! Elles sont parfois dotées d’accessoires comme des zooms, des crosses pour atténuer le recul ou augmentent les dégâts en cas de shoot critique (headshot pour les humanoïdes ou parties anatomiques spécifiques pour les créatures), les dégâts au corps à corps (coups de crosse), etc … De plus, certaines armes ont un effet élemental (électricité, feu, explosifs, acide …) pour vous aider à liquider plus rapidement vos ennemis . Rayon équipement toujours, des grenades de toute sorte, des mods de classe (accessoires spécifique à chaque classe de perso, donnant des bonus de compétence) et des boucliers énergétiques à la Halo 3 parferont votre panoplie de John Wayne des temps modernes . Ces armes et accessoires se trouvent soit dans des coffres, soit dans des distributeurs de manufacturiers d’armes que vous trouverez de loin en loin, soit dans des coffres, soit en récompense de quête ou lors des drops (drop : terme de RPG signifiant lâcher aléatoire d’objets par vos ennemis vaincus) . Concernant les drops, la probabilité de récolter de « grosses » armes est optimisée par les attaques critiques . Seul bémol, la profusion d’armes peut vous tourner la tête et vous faire passer beaucoup de temps à hésiter sur laquelle est la mieux, s’accorde le mieux à votre teint, un peu comme une femme dans un magasin de chaussures (oouhh le macho !) et malgré des looks différents dans l’inventaire, elles ont toutes, plus ou moins la même dégaine au poing .
Le monde est vaste et l’explorer au pas de course vous filera vite des ampoules . Heureusement, Gearbox Software a pensé à vous . Vous pourrez prendre des voitures aux bornes auto-loc puis, un peu plus tard, bénéficier du « voyage-éclair », des bornes de téléportation pour aller et venir dans des zones que vous avez déjà explorées . Car, pour être vaste, le monde de Borderlands, l’est . Les chargements n’ont lieu qu’au passage d’une région à une autre . Les environnements visités sont assez variés même si l’ambiance western est une constante et le tout en temps semi-réel (alternance jour/nuit), même si ce cycle me semble un poil trop rapide . Le jeu ne vous proposant pas de choix de difficulté (choix n’apparaissant qu’après l’avoir fini une première fois), il m’a paru un peu facile . Il est vrai que je suis un peu maso comme joueur ! cependant, certains passages, notamment quelques bosses m’ont délicieusement compliqué l’existence (quand ils n’y ont pas mis un terme prématuré !) . Avant de rendre les armes et l’âme, vous bénéficiez d’une « seconde chance » : quelques secondes pour liquider votre assassin et si vous y parvenez, le trépas vous est épargné . Sympa, et ça donne une intensité dramatique au combat et procure de bonnes montées d’adrénaline . Car en cas de décès, vous serez clôné à la borne la plus proche mais allégé de quelques dollars, façon Metal Gear Acid . Plus vous êtes haut niveau, plus la note est salée .