FIFA street 2009 jouabilité
Une fois la manette en main, le plaisir est très présent lors des premières parties de FIFA street 2009, le temps de découvrir les nouveaux mouvements des joueurs ou encore les petits changements, mais très vite, le mode seul devient ennuyant, car vous trouverez très vite la technique qui vous fera marquer à coup sûr et aussi remplir votre barre de “game breaker” plus vite que vous ne pourrez l’imaginer. Cela est d’autant plus regrettable que l’IA est très faible dans l’ensemble, ce qui ne vous permettra pas vraiment de prendre un grand plaisir. Il n’est pas rare de faire cinq ou six matchs sans que l’IA ne mette le moindre but alors que les occasions n’ont pas manqué. J’ai déjà eu une partie FIFA où j’avais fait 6 “game breakers” avant que l’IA n’en fasse un seul. Il vous faudra à tout prix jouer avec un ou plusieurs amis pour vraiment avoir beaucoup de plaisir.
Le jeu supporte jusqu’à quatre joueurs en même temps, soit via internet ou sur la même console. C’est regrettable, car le premier et deuxième épisodes offraient beaucoup plus de plaisir seul et aussi une durée de vie beaucoup plus longue. Il vous faudra environ cinq heures pour finir à 100% le mode solo, ce qui est beaucoup trop court.
Design et animation sonores : à améliorer
Graphiquement, FIFA street 2009 s’en sort bien, mais il n’est pas aussi impressionnant que cela. Les personnages avec leur style caricatural sont très bien réussis, mais ils manquent de mouvements et d’animations différentes à mon goût et le faciès aurait pu être plus expressif au lieu de toujours avoir la même expression. Les stades sont quant à eux très décevants. Ils sont en général beaux et variés, mais ils manquent de détails. L’extérieur du terrain est vide, incroyablement vide et il n’y a personne pour nous voir jouer. Il me semble que mettre une foule avec des gens qui nous encouragent ou qui sifflent les actions loupées auraient été un gros plus. Les ralentis mériteraient aussi plus de travail, car on ne contrôle rien et des fois, ils démarrent trop tôt, ce qui fait qu’ils coupent avant le but ou trop tard et le but est déjà presque mis.
Cela fait en sorte que nos plus belles actions ne sont pas toujours celles que l’on pourra le plus apprécier. Une fonction pour les sauvegarder et les distribuer auraient été un bon plus aussi. Heureusement, le moteur est bien optimisé et l’affichage ne souffre d’aucun ralentissement, ce qui est une bonne chose quand on voit le résultat de NFL Tour.
Musicalement parlant, nous avons eu droit ici à un gros errements avec une musique qui ne colle pas du tout à l’action. Elle est soit trop molle, soit trop latino pour vraiment nous faire embarquer dedans. De plus, le temps de transition entre deux chansons est parfois trop long et on se retrouve à entendre juste le bruit du ballon et des joueurs. Il y aurait une mouche qui passerait qu’on serait capable de l’entendre. C’est vraiment très décevant, car le deuxième épisode n’avait pas du tout ce problème-là. Par contre, une chose que j’ai trouvé très plaisante, c’est d’entendre les joueurs se parler entre eux dans leur langue. Il est donc comique d’entendre les joueurs français avec un gros accent de la banlieue réclamer le ballon ou encore se charrier lorsqu’ils loupent un tir.
C’est la même chose dans les autres langues comme l’anglais, l’espagnol, le portugais et même le mandarin ou le japonais. En ce qui concerne la durée de vie, comme je le disais plus haut, il vous faudra entre cinq et sept heures pour finir le mode solo. Il vous restera ensuite le jeu contre l’IA ou contre des amis. Le jeu contre des amis est très plaisant, mais très ennuyant face à l’IA, ce qui est franchement dommage.
conclusion
Fifa Street n’a pas su évoluer dans le bon sens et les nouveautés sont tout simplement inexistantes. On se demande ce qui a motivé les développeurs à faire certains choix qui sont loin d’améliorer le jeu. Je vous conseille une location pour savoir si le jeu va vous plaire. Pour ma part, je vais attendre l’épisode 4 en espérant enfin de vraies nouveautés.