Si ce choc entre mastodontes européens s’impose comme la grande affiche des quarts de finale de la Champions League, le Milan et le Bayern n’en sont pas moins deux clubs en difficulté. A la peine dans leur championnat respectif, où ils ne sont pas encore assurés de décrocher une place qualificative à la prochaine Ligue des champions, Italiens comme Allemands se présenteront donc au rendez-vous sans complexes, mais avec tout aussi peu de certitudes. Kaka, l’atout offensif numéro 1 du Milan, Ronaldo n’étant pas qualifié pour la Ligue des champions, l’arrivée du Phenomeno au Milan AC n’a pas totalement résolu le casse-tête d’Ancellotti qui peut compter sur un Gilardino buteur samedi contre la Roma pour occuper la pointe de l’attaque mais semble douter du réveil d’Inzaghi et surtout Oliveira, non-retenu dans le groupe.Ce qui a fait dire à Ottmar Hitzfeld, le coach du Bayern, que le Milan était “imprévisible mais certainement pas aussi bon qu’avant”, en référence au départ non compensé d’Andriy Shevchenko. Les Rossoneri pourront toutefois compter sur Kaka, meilleur buteur de la compétition avec 6 réalisations, pour prendre ses responsabilités en attaque.”Nous devrons clairement montrer un esprit plus combatif que face à la Roma, avec plus d’intensité, d’engagement et d’envie. L’état d’esprit de l’équipe a changé en seconde mi-temps au stade Olympique, l’équipe a très bien joué, il y a eu une progression dans la qualité du jeu. Ce sera un tout autre match demain. Nous ne devrons pas gagner à tout prix mais faire de notre mieux pour améliorer nos chances de qualification à l’issue de cette première manche“, a prévenu Ancelotti en conférence de presse alors qu’un difficile retour à l’Allianz Arena se profile pour Milan.Le duel van Bommel – Gattuso attendra. Kahn et van Bommel suspendus à l’aller, Les Milanais trouveront tout de même matière à se rassurer avec l’absence d’Oliver Kahn et Mark van Bommel, l’un étant suspendu pour son comportement lors d’un contrôle anti-dopage, le second pour son bras d’honneur à Bernabeu. Pour remplacer ces deux pièces maîtresses de son dispositif, Hitzfeld manque d’ailleurs d’alternatives. Le jeune Rensing, 22 ans, sera ainsi titularisé dans les cages. Ottl, 22 berges lui aussi, devra faire oublier le “Hollandais violent” dans l’entrejeu bavarois. Pas vraiment idéal à l’heure d’affronter l’épouvantail Milan AC, une équipe que le Bayern n’a battu qu’une fois en huit confrontations et qui reste sur une victoire 4-1 à San Siro l’an passé en huitièmes de finale.Malgré tout, on reste confiant du côté du FC Hollywood.”Il est temps pour nous de battre un des grands noms du football européen et réaffirmer que nous faisons partie des clubs majeurs sur le continent“, a réclamé un Willy Sagnol apparemment sur motivé par le challenge. Forts de leur victoire contre Schalke, le leader de la Bundesliga, les Bavarois comptent sur leur solidarité et le match retour à Munich pour réitérer leur performance des huitièmes de finale (2-3, 2-1 contre le Real Madrid). “Nous devons imposer notre philisophie de jeu”, a prévenu Hitzfeld. “Ce qui signifie presser de manière agressive, ne pas les laisser s’installer dans notre camp, rester hauts et être prêt à contre-attaquer très vite“. Du grand classique.
Ligue des Champions : Milan – Bayern, un standing à défendre
Si ce choc entre mastodontes européens s’impose comme la grande affiche des quarts de finale de la Champions League, le Milan et le Bayern n’en sont pas moins deux clubs en difficulté. A la peine dans leur championnat respectif, où ils ne sont pas encore assurés de décrocher une place qualificative à la prochaine Ligue des champions, Italiens comme Allemands se présenteront donc au rendez-vous sans complexes, mais avec tout aussi peu de certitudes. Kaka, l’atout offensif numéro 1 du Milan, Ronaldo n’étant pas qualifié pour la Ligue des champions, l’arrivée du Phenomeno au Milan AC n’a pas totalement résolu le casse-tête d’Ancellotti qui peut compter sur un Gilardino buteur samedi contre la Roma pour occuper la pointe de l’attaque mais semble douter du réveil d’Inzaghi et surtout Oliveira, non-retenu dans le groupe.Ce qui a fait dire à Ottmar Hitzfeld, le coach du Bayern, que le Milan était “imprévisible mais certainement pas aussi bon qu’avant”, en référence au départ non compensé d’Andriy Shevchenko. Les Rossoneri pourront toutefois compter sur Kaka, meilleur buteur de la compétition avec 6 réalisations, pour prendre ses responsabilités en attaque.”Nous devrons clairement montrer un esprit plus combatif que face à la Roma, avec plus d’intensité, d’engagement et d’envie. L’état d’esprit de l’équipe a changé en seconde mi-temps au stade Olympique, l’équipe a très bien joué, il y a eu une progression dans la qualité du jeu. Ce sera un tout autre match demain. Nous ne devrons pas gagner à tout prix mais faire de notre mieux pour améliorer nos chances de qualification à l’issue de cette première manche“, a prévenu Ancelotti en conférence de presse alors qu’un difficile retour à l’Allianz Arena se profile pour Milan.Le duel van Bommel – Gattuso attendra. Kahn et van Bommel suspendus à l’aller, Les Milanais trouveront tout de même matière à se rassurer avec l’absence d’Oliver Kahn et Mark van Bommel, l’un étant suspendu pour son comportement lors d’un contrôle anti-dopage, le second pour son bras d’honneur à Bernabeu. Pour remplacer ces deux pièces maîtresses de son dispositif, Hitzfeld manque d’ailleurs d’alternatives. Le jeune Rensing, 22 ans, sera ainsi titularisé dans les cages. Ottl, 22 berges lui aussi, devra faire oublier le “Hollandais violent” dans l’entrejeu bavarois. Pas vraiment idéal à l’heure d’affronter l’épouvantail Milan AC, une équipe que le Bayern n’a battu qu’une fois en huit confrontations et qui reste sur une victoire 4-1 à San Siro l’an passé en huitièmes de finale.Malgré tout, on reste confiant du côté du FC Hollywood.”Il est temps pour nous de battre un des grands noms du football européen et réaffirmer que nous faisons partie des clubs majeurs sur le continent“, a réclamé un Willy Sagnol apparemment sur motivé par le challenge. Forts de leur victoire contre Schalke, le leader de la Bundesliga, les Bavarois comptent sur leur solidarité et le match retour à Munich pour réitérer leur performance des huitièmes de finale (2-3, 2-1 contre le Real Madrid). “Nous devons imposer notre philisophie de jeu”, a prévenu Hitzfeld. “Ce qui signifie presser de manière agressive, ne pas les laisser s’installer dans notre camp, rester hauts et être prêt à contre-attaquer très vite“. Du grand classique.