C’est à l’occasion d’un nouvel événement parisien que David Rutter, le producteur exécutif de FIFA 11 sur consoles et PC, nous a dévoilé les toutes dernières nouveautés de la licence phare d’EA Sports. Encore une fois, et c’est presque devenu une habitude de le dire, FIFA 11 s’apprête à surpasser son aîné !
Chaque année c’est la même rengaine : on adore l’épisode FIFA qui sort, on y joue des heures et des heures entre amis, au boulot ou tout seul chez soi ; puis en cours d’année suivante on nous présente le nouveau FIFA, celui qui va débarquer en octobre, et qui – diantre – nous fait systématiquement le même effet ! Un mélange d’impatience, de frustration de ne pas déjà pouvoir y jouer, et de déception lorsque l’on rentre à la maison et que l’on doive se taper l’épisode actuel. Non, loin de moi l’idée de me plaindre devant tant de qualité (ce serait un comble), mais simplement une envie – ou une pulsion – de vous faire partager un peu de mes impressions sous leur forme la plus brute, quelques instants après avoir jeté un œil aux surprises que nous réserve ce FIFA 11.
Car comme si les annonces faites jusqu’à présent ne suffisaient pas à nous faire saliver ! Tout d’abord le Pro Passing, remède au maladif Ping Pong Passing tant critiqué, qui rajoute une bonne dose de réalisme dans la circulation de balle. Exit les passes en aveugle impossibles à faire en vrai, dorénavant il faudra poser le jeu et bien réfléchir avant de donner son ballon. Le rythme est donc plus posé, et la réussite d’une passe ou d’un tir dépendra très souvent de la situation et du contexte. Le Personality + ensuite, élargissant dans un premier temps les attributs physiques des joueurs et leur corpulence. L’on passe de trois à neuf gabarits différents, de la petitesse d’un Jermaine Defoe à la taille immense d’un Peter Crouch, en passant par le plus costaud Steven Gerrard .
. Un aspect visuel plus caractéristique, qui permettra donc de mieux les reconnaître sur le terrain et de profiter de leurs attributs plus « psychologiques » ou comportementaux, comme par exemple Anelka ou Henry (qui s’en est allé bien loin chez les ricains), qui ont l’habitude de passer par l’extérieur avant de repiquer vers l’axe de la surface de réparation et de tirer. Les manières de courir, de se battre dans la récupération ou de faire les appels sont également marquées, ce qui rajoute là encore de l’authenticité au gameplay.
Vient ensuite le Centre de Création, véritable atelier virtuel directement accessible depuis votre ordinateur puisqu’il se trouve sur internet, et où les équipes et joueurs que vous créez sont importés dans votre console dès que vous vous connectez. Etant personnellement supporter du Racing Club de Strasbourg, cette année relégué en National, je vous fais part de ma joie inespérée et de mon soulagement de pouvoir rejouer avec eux une saison de plus (au moins ils seront bons quelque part !). Mieux encore niveau ambiance, ce FIFA 11 permettra également l’import de musiques ou de chants de supporters, dont la lecture sera entièrement personnalisable. L’on pourra ainsi décider à quel moment jouer tel ou tel morceau (sur le menu principal, en cas de but, de victoire ou de défaite, etc.). Et si par chance vous marquez un but magnifique ou improbable, sachez que la sauvegarde de vidéos ou d’images sur le disque dur de votre console a été (ré)instaurée et que l’interface d’édition de ralentis propose un large choix d’outils et d’options (comparable à ce qui se trouve dans les Madden NFL).
On en arrive aux paragraphes les plus intéressants.